La situation de la femme dans les pays arabes n’est pas la même .Un constat permanent classe la majorité des pays arabes parmi les derniers s’agissant de l’égalité entre femme et homme.

1-Un monde arabe très hétérogène:

Dans la plupart des pays arabes le statut de la femme est en discordance avec le droit international. Cette question suscite fréquemment des débats et controverses au niveau national dés que cette question est posée .

Le texte international de référence en matière des droits de la femme est le CEDAM.  l ‘ONU a adopté le 18/12/2018 pour éliminer toute forme de discriminations à l’égard des femmes. Ce texte a suscité plusieurs réserves émanant de la plus part des pays arabes musulmans. L’article 9 relatif à la transmission de la nationalité de la mère à ses enfants est le parfait exemple.  Le code de nationalité consacre une différence entre l’homme et la femme d’une part et d’autre part, et l’article ( voire l’article 16 relatif aux droits familiaux.)

La législation tunisienne a adopté le 21 janvier 2002 une loi qui autorise une mère tunisienne  mariée avec un père non tunisien de transmettre sa nationalité tunisienne à ses enfants issu de ce mariage.

Quand à l’article 16 de la CEDAW, qui concerne l’égalité entre les deux sexes dans toutes les question de mariage, donne le droit de choisir librement son futur conjoint. Il donne aussi  l’égalité des droits au cours du mariage et les même responsabilités familiales.

Le Maroc a légiféré dans le même sens que la CEDAW en septembre 2019 .Il a modifié l’article 10 de son code de nationalité  l’Égypte et le Maroc ont suivi en 2004 2007 et 2019.

2-la Femme arabe et le divorce :

Lors de la dissolution du mariage la femme et son époux ont également les mêmes droits quant aux dédommagements, la pension alimentaire et le droit de garde. Cependant en pratique les hommes ont un traitement défavorable par les tribunaux tunisiens. Les tribunaux sont toujours réticents  pour prononcer un jugement visant à condamner l’ex épouse à verser une pension alimentaire à son ex époux .Ce jugement reste toujours une exception. En pratique , très peu de cas isolé ont franchi le pas en appliquant la loi Tunisienne et être en accord avec la CEDAW pour légalité des sexes.

Enfin après une grande réticence  à l’égard de la CEDAW lors de sa discutions par pratiquement tous les pays arabes et musulmans notamment l’Egypte,l’Algérie, le Maroc, la Tunisie et bien d’autres pays. Ce n’est qu’après plusieurs années que peu a peu ces pays ont finalement légiféré. Ils ont finalement changé leurs lois internes concernant l’acquisition de la nationalité et les droits familiaux (mariage divorce responsabilité….) .Ces changement sont  en accord avec la convention datant  du 18 décembre 1979.

3-L’égalité homme -femme au niveau de la legislation :

Cependant la grande majorité des pays arabo musulmans ont beaucoup d’effort à réaliser pour converger vers l’égalité des sexes. Des efforts sont à faire sur l’égalité dans le traitement des femmes au travail , l’accès des femmes aux postes de responsabilité avec les mêmes salaires que les hommes Pour un même poste de responsabilité .l’égalité dans les décision judiciaires prononcés par les tribunaux pour les droits familiaux ,jugements de divorce.Nous constatons la même situation pour les pensions alimentaires et les droits de garde. En tout cas en Tunisie ,on se dirige vers ces objectifs lentement mais surement. la société civile et les associations veuillent de plus en plus sur le sujet.

Pour conclure, la situation de la femme dans les pays arabes est loin d’être  similaires.

Autres articles : Déclaration Devis et FCRProcédure douanières pour FCR ,

Lien connexe :Situation de la femme en Tunisie